Issu du jeu Indien "Catur-anga" (prononcer Chatur Anga) qui, selon la légende, servait à son inventeur, l'Empereur Ravana, pour entraîner ses généraux, le SHOGI est la forme Japonaise de notre classique jeu d'échecs. Comme pour la plupart des jeux de ce type, le but du jeu de SHOGI est de capturer le leader des troupes adverses, en général après avoir réduites, sinon détruites, celles-ci. Plusieurs versions du SHOGI ont existé au Japon : - Le "petit" SHOGI se jouait sur un plateau de 9x9 avec 40 pièces. - Le Chu SHOGI se pratiquait sur un plateau de 12x12 et comprenait 92 pièces. - Le grand SHOGI, lui, était joué en 15x15 avec 130 pièces. - Il existait aussi un SHOGI géant, de 17x17, et le SHOGI "maka géant" (maka provient du Sanskrit maha signifiant grand), de 19x19, se jouant tous deux avec 192 pièces. - Mais le summum se trouvait dans le Taï-SHOGI qui occupait un plateau de 25 lignes et 25 colonnes et se jouait avec 354 pièces... Ce jeu était pratiqué en particulier par de grands généraux qui s'entraînaient ainsi à développer diverses stratégies servant aux déplacements de leurs armées. A partir de la fin du 16ème siècle, ces différentes versions disparurent pour n'en laisser qu'une, correspondant approximativement au petit SHOGI. Cette nouvelle version du SHOGI se joue encore aujourd'hui et se présente sur un plateau de 9x9 et ne comporte "que " 40 pièces (20 par joueur). C'est bien entendu cette version, déjà très riche qualité stratégique, qui est pratiquée un peu partout sur la planète, y compris en France même si elle n'y connaît pas encore le même engouement que les échecs. Malgré leur présence disparate certaines anciennes versions du Shogi sont toujours jouées par quelques joueurs. La Grande-Bretagne organise même tous les ans un tournoi d'une de ces formes anciennes de Shogi. ici, un exemple d'ancienne version du Shogi. Le Chu Shogi sauf erreur... |